C’est à se demander s’il n’y a pas une sorte de vent mauvais qui soufflerait, dans le même sens, sur l’opposition à la majorité présidentielle. Non seulement jamais le candidat Hollande n’a fait de promesses “politicardes” mais en plus il est en train de tenir celles qu’il a faites.

Mais voilà ; la presse a besoin de pognon...

Les mononeurones nous trouent le cul

Et pourtant, les mononeurones des trois camps s’en donnent à coeur joie. Mélenchon nous joue la grande scène du “yaka”, se basant sur des résultats politiques de pays dont il ne connait même pas la réalité ; l'extrême droite nous fait de la beaufitude à tous les étages, allant même jusqu’à privilégier le “français de France” alors que ce parti fait bosser des pays étrangers pour fabriquer ses outils militants et l’UMP, oubliant bien commodément de faire son bilan, ouvre sa gueule à tord et à travers, sans se préoccuper de ses dix ans d'échecs.

Ouaip ! Les mononeurones nous trouent le cul. Ils nous massacrent la glotte. Dans leurs grand Barnum de propositions aussi idiotes qu'inapplicables - sauf si la France était le seul territoire de la planète -. Entre les propositions de la Marine qui souhaite refaire l’ANRU, existant depuis la présidence Chirac et le Mélenchon espérant que la France devienne le Venezuela, pays le plus dangereux au monde quant à son trafic de stupéfiants et son insécurité - nous voilà couvert pour l’hiver !

L’UMP : la honte perpétuelle

Nonobstant les deux petits partis des extrêmes, c’est quand même à l’UMP que revient la palme de la connerie. Ne les entend t’on pas l’ouvrir sur les solutions extraordinaires pour faire de la France le principal pays du monde libre ? Eux qui n’ont pas été capable de mettre en place plus de 40 % de leurs promesses de campagne ? Ne les vois t’on pas, quotidiennement, se palucher sur des propositions économiques pour relancer la compétitivité, eux qui ont même réussi à mettre leur propre parti en faillite, à tel point que leurs primaires parisiennes sont en grand péril de se ramasser, faute de pognon ?

Et la presse, en manque de lecteurs, enfonce les clous

Et voici donc nos gueulards, celles et ceux qui n’ont jamais rien prouvé, celles et ceux qui ne font que gueuler, sans aucune logique si ce n’est la leur, propre, pas si différente d’ailleurs, d’un parti à l’autre ; Mélenchon souhaite Matignon, et relancer le gouvernement sur sa gauche dans une aventure étrange de pays sud américain, la Marine veut des alliances avec la droite pour, un jour, pécho Matignon aussi, sous une présidence copéiste et l’UMP veut une dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections, pour gouverner encore... La queue devant Matignon s’allonge... Par contre, celle devant l’Elysée est inexistante... Tu m’étonnes !

Et, dans tout ça, la presse, cherchant des lectrices et des lecteurs dans un vivier qu’elle s’est elle-même créée, enfonce le - les - clou dans la débauche de lignes du Hollande bashing, juste pour caresser nos trois partis dans le sens du poil.

Pas la peine de développer l’ensemble des promesses de campagne déjà actées et votées, pas la peine d’aller chercher les stats exactes dans les différents secteurs économiques, pas la peine d’analyser quoique ce soit... De toutes façons, nos beaufs s’en tapent puisqu’ils seraient bien incapables de comprendre le début du commencement d’une réponses chiffrées et sourcées.

De Cahuzac à l’ANI ; du gros rouge pour les gros bourges

Et oui ; nous sommes des gros bourges avides de notre gros rouge ! Nous nous paluchons des semaines sur l’affa ire Cahuzac, alors qu’elle fut réglée en moins de quatre mois - et que le pépère a tellement fait pour sa ville et sa circonscription qu’il risque même d’être réélu aux législatives partielles... N’en déplaisent à nos démocrates qui veulent une VIe république mais qui ont bien du mal à appliquer, déjà, notre Ve... -.

L’ANI est aussi un cas d’école... Combien de fois avons nous pu lire, sur le nouveau comptoir qu’est Facebook dans nos bistrots virtuels, que l’ANI sonnait la mort du CDI... Pauvres glandus ! Non seulement c’est totalement faux mais, en plus, vu le nombre de CDD et de temps partiels dans notre pauv’ France, c’est bien le dernier des problèmes qu’ont nos dirigeants de faire de la comm’ pour palier aux mensonges des opposants.

Oui, nous sommes des bourges ! Nos autoroutes sont blindés lors des départs en ponts, nos stations de ski regorgent d'autochtones, bousculant les monoskis des touristes et les chaussettes pleines de pognons qui dorment font de la France la championne d’Europe de la thésaurisation des ménages, et pas des plus riches.

Et nos trois partis de gueuler, sur un même ton et dans un même rythme : “on veut pas de la rigueur !”... Mais bordel de nom d’un gnou ; la rigueur n’existe pas en France ! Retirez-vous les doigts du fion, sortez les yeux de vos écrans, bougez vos culs de vos fauteuils et allez donc voir dans les pays qui appliquent cette putain de rigueur ce qu’il se passe !

Vous savez quoi ? L’électoralisme à outrance et le besoin de tunes de la presse vont nous faire crever tous seuls !

Extrême-droite, extrême-gauche, UMP  : balle dans l’pied
Retour à l'accueil